Sybeline

Sous-la-pleine-lune

Vendredi 10 février 2012 à 14:23

 On vous ment!!!
Je vous assure, on m'a menti aussi.
Les phrases classiques que j'ai pu entendre pendant ma grossesse:
_ Tu verras, ça ne fais pas si mal, on oublie vite.
_ Quand on pose le bébé sur toi, tu oublies tout les reste.
_ Quand le bébé est là, c'est que du bonheur!
Je voudrais déculpabiliser toutes les mères pour qui tout ne s'est pas passé aussi merveilleusement car en creusant un peu, on se rend compte qu'il y en a énormément. 
Ma grossesse a été difficile, j'ai d'ailleurs été allité pendant les 3 derniers mois. Etrangement, je n'apréhendais pas l'accouchement, je n'avait pas peur et quand les premières contractions douloureuses se sont fais sentir, j'étais plutôt souriante et heureuse à l'idée de voir bientôt mon bébé.
Après 6h de contractions douloureuses, nous sommes arrivées à la maternité à 8h du matin. J'avais attendu autant que j'avais pu mais la douleur devenait intenable sauf que là, grosse surprise, les contractions étaient bien là mais le col ne bougeait pas. Et c'est parti pour une grande balade pour faire avancer tout ça, je pleurait de douleur en maudissant mon compagnon, le pauvre, il s'en ait pris plein la figure. Je reviens à 10h, ça ne bouge toujours pas mais on m'hospitalise. La douleur est intense et j'ai du mal à ne pas hurler. A midi, j'ai des contractions depuis déjà 10h et je ne suis ouverte qu'à 3, on me donne la peridurale à la base je n'en voulais pas mais là je n'en peux plus.
Péridurale posée, je respire enfin, j'arrive cependant à bouger et je fais es exercices pour aider à faire descendre mon bébé. A 17h, je suis ouverte à 4, ça ne bouge pas beaucoup.
A 21h, je suis enfin ouverte à 10 mais bébé est coincée, on commence les premières poussées, je suis déjà à bout physiquement. Après une heure de poussée, on arrête, bébé ne bouge pas. Je la sens coincé dans mon bassin et c'est insoutenable, à 22h30 on reprend la poussée. Je pousse tous ce que je peux maisça ne sert à rien, à minuit et demie, je n'ai plus de force, le médecin me propose alors les forceps car bébé ne decend toujours pas, j'accepte car je tremble de tout mon corps, j'ai une très forte nausée et je ne peux plus pousser tellement je suis fatiguée. la sensation des forceps est absolument insuportable mais je me mord les lèvres. A minuit 46 on pose bébé sur mon ventre et là le soulagement tant attendu n'arrive pas. ma puce ne pleure pas alors on me l'enlèvre très vite, je n'ai pas pu voir son visage. Le médecin me recoud on me ramène le bébé mais le doc refuse qu'on la pose sûr moi, je ne suis pas en état, je vomis tremble et me sens vraiment mal. je ne me souviens pas vraiment des heures qui on suivit. 
Les trois semaines suivantes ont été un enfer, les forceps m'avait totalement déchiré et j'avais extrêmement mal, je ne pouvais pa m'occuper de mon bébé et en plus j'avais une infection de l'utérus. ma fille quand a elle souffrait de reflux interne très douloureux, elle hurlait 24h sur 24. Je n'en pouvait plus. Je n'arrivait pas à aprivoiser ce bébé, je ne me sentais pas mère, je lui répétais sans arrêt que je l'aimais car je pensais qu'ele en avait besoin mais je culpabilisait énormément.
aujourd'hui, ma fille a 3 mois, elle a un traitement pour les reflux et c'est un ange, je l'aime plus que tout même si je culpabilise encore de l'avoir mise au monde dans ces conditions. 
Un accouchement peut se révéler être un vrai cauchemar et une relation-mère enfant ne se crée pas forcément du premier coup, il faut souvent s'aprivoiser, se rencontrer. j'aurais aimé qu'on me parle de tout ça car j'ai été surprise et complètement déstabilisé. je suis sûr que la majorité des accouchements se passe mieux que le mien, mais il se peut que ça ne soit pas le cas.

Vendredi 10 février 2012 à 13:57

Petite silhouette embrumée
J'avance en Catimini
Comme embarrassée de toi
Ton ombre colle à mes pas

Menaçante, envahissante,
Comme une empreinte qui ne disparait pas,
Invisible, imperceptible
Je deviens celle qui n'existe pas

Je m'oublie, je me perd
Je n'suis qu'un reflet de toi,
Je souris comme par dépit,
Disparait du fond de moi,

Plus j'avance plus ta présence,
N'est plus celle d'autre fois,
Un espoir à entrevoir,
Un autre avenir sans toi

Mon ascension bien que légère,
Faite naître à nouveau en moi,
Ce sentiment moins éphémère,
Que je n'suis plus si près de toi,

Pourtant sache que rien ne passe
Car toujours tu resteras, 
cette ombre tout au fond de moi, 
Cette ombre qui colle à mes pas...


 

Vendredi 10 février 2012 à 13:36

Il y a qu'un mètre
De la fenêtre au pied du lit
Tu viens de naître
Sous le soleil qui t'éblouit
Elle te regarde et elle sourit
Je crois qu'elle vient de naître aussi

Puis elle t'effleure
En laissant déborder sa joie
Pendant des heures
A regarder bouger tes doigts
Parfois elle pleure
Quand tu t'endors entre ses bras

Dors, Dors,
Eléa
On t'attendait tellement fort
Dans ton coeur brille un trésor
Bien plus précieux, plus pur que l'or
Dors, Dors
Dors encore,
Le bonheur t'attend dehors
Après tant et tant d'années
Tu as le temps pour tout changer

Les orages et les chagrins
Se sont envolés au loin
Tu vois bien
Tu peux dormir encore...

Tu fais renaître
Tous les espoirs de l'horizon
A la fenêtre
Au seul murmure de ton prénom
Et sur le seuil de la maison
Tu mets des rires et des chansons

Et si tes larmes
Coulaient un jour, je leur ferais
Poser les armes
En leur parlant de ces secrets
Qui t'accompagnent
Depuis l'instant du premier jour

Dors, dors
Eléa
On t'a voulue tellement fort
Dans ton coeur brille un trésor
Bien plus précieux, plus pur que l'or

Dors, dors,
Dors encore
Le bonheur est là dehors
Après tant d'espoirs passés
Tu es venue pour tout changer

Les orages et les chagrins
Se sont envolés au loin
Tu vois bien
Tu peux dormir encore ...
Dors, dors
Léonore,
On t'a aimée tellement fort
Dans ton coeur brille un trésor
Bien plus précieux, plus pur que l'or

Dors, dors
Dors encore
Le bonheur est là dehors
Après tant et tant d'années
Tu es venue pour tout changer
Les orages et les chagrins
Se sont envolés au loin
Tout va bien
Tu peux dormir encore
Dors, dors
Eléa

Vendredi 10 février 2012 à 13:26

 Mon coeur, mon bébé, mon amour,
Arrivée par surprise, tu as chamboulées nos vies comme jamais on aurait pu l'imaginer,
Petite princesse de 3 mois,
Un bonheur qui remplit nos journées de sourire et d'éclat de rire...

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